Voici un article tiré du site officiel de la CAF concernant le match SM-RAJA
En match aller des 1/16e de finale de Ligue des champions disputé samedi 19 mars au stade Modibo Kéita de Bamako, le Stade malien de Bamako s’est imposé 2-1 devant le Raja de Casablanca. Les deux équipes étaient à égalité (1-1) à la mi-temps.
Dès l’entame du jeu, les Marocains se ruèrent à l’assaut et ouvraient logiquement le score par l’entremise de Bouchaib El Moubarki dès la 6e minute. Ce dernier à la conclusion d’une contre-attaque côté droit s’infiltrait dans la défense adverse, évitait deux défenseurs et prenait en défaut le portier stadiste Soumbeyla Diakité d’un tir croisé du gauche. Silence de mort dans un stade Modibo Kéita à moitié bleu et blanc, les couleurs du Stade.
« Nous avons été surpris en début de match par le but marocain, mais ce but nous a galvanisé durant le reste de la partie. Les joueurs se sont remobilisés, remotivés et sont allés chercher en puisant au fond de leur énergie le but égalisateur puis celui du succès. Ce que je regrette, c’est qu’on n’ait pas pu en marquer un troisième », analysait après la rencontre l’entraîneur stadiste, Kamel Djabour. Malgré ce but très rapide, c’est bien le Stade avec ses 4 corners de la première période qui avait le monopole du ballon, mais l’inefficacité et le manque de réussite étaient passés par là. Leur détermination finissait par payer juste avant la mi-temps. Cheick Fanta Mady Diarra, le meilleur stadiste, maîtrisait bien sa balle et adressait un centre parfait que reprenait victorieusement de la tête Mamadou Coulibaly devant le portier rajaoui, Tarik El Jarmouni. « Je savais que cela allait être un match difficile. Le climat constituait pour nous un sacré handicap. Il faisait plus de 30 degrés alors que nous jouons au Maroc actuellement sous 8 à 10 degrés », déclarait l’entraîneur du Raja, Mohamed Fakhir
Bien organisé en attaque et au milieu de terrain en seconde période, le Stade se présentait dans de bonne disposition tactique. La stratégie mise au point par Kamel Djabour portait ses fruits, car à la 50e minute, sur une tentative de Cheick Fanta Mady Diarra, le ballon ricochait sur la barre transversale et Mamadou Coulibaly, à l’affût, battait le portier marocain. Auteur de deux buts, Mamadou Coulibaly ne cachait pas ses regrets au sortir de la rencontre. « Nous aurions pu en marquer davantage ».
Au coup de sifflet final, le Stade, à l’image des ses supporters, nourrissait bien des regrets de n’avoir pas su transformer sa domination. La faute à une mauvaise entame de match et surtout à son manque d’efficacité. Toute chose que l’encadrement devra revoir d’ici deux semaines avant le déplacement périlleux au royaume chérifien
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